Ca y est, vendredi soir, enfin le week-end. Un week-end qui ne s’annonçait pas des plus plaisant non plus, mais pendant deux jours, je n’aurais pas à penser à ces stupides cours auxquels je ne m’intéressais totalement pas. Deux jours durant lesquels je pourrais profiter de la présence de ma petite amie à mes côtés et j’en avais plus que besoin. Avant, la seule chose dont j’avais besoin s’était de faire la fête jusqu’à ce que mes jambes flanchent sous mon poids, mais j’avais aussi besoin de finir ces longues soirs dans le lit d’une autre femme, mais cela, s’était avant que mon cœur ne soit mis à nu, avant que je ne perde le contrôle total de ma vie. Je m’étais rendu dans le parc à la fin des cours, pour y retrouver ma copine, mais rapidement, une bande d’amis me retrouva et m’invita à sortir. Une soirée entre potes, rien d’autre. Je n’avais pas vraiment envie de sortir, voulant plutôt profiter de la présence de celle pour qui mon cœur flanchait mais je fus d’autant plus étonné que cette dernière ne m’encourage à profiter de cette soirée. C’est donc plusieurs minutes plus tard que nous nous retrouvions dans le fast food du coin avec mes potes, attendant dix heures pétantes pour nous rendre dans la boîte de nuit du coin. Lorsque l’heure fut venue, nous prîmes tout de suite possession d’une table que l’un de mes amis avait réservé et l’alcool commençait déjà à couler à flot alors que la piste était encore en grande partie vide alors que la soirée allait à peine commencer.

Les rires montaient déjà de notre table et les gens se retournaient en nous entendant, mais aucun d’entre nous n’y prêtait grande attention. Après tout, on était là pour s’amuser, pas pour se prendre la tête avec qui que se soit. Cinq amis issus des Kappa Tau Gamma, des inséparables à faire les quatre cent coups ensemble. Mais nos rires cessèrent lorsque nous apercevions six magnifiques créatures s’approchaient de nous pour finalement s’asseoir à la table présente à côté de la notre. J’avais vite reconnu l’une des filles pour être bien plus proche de cette dernière que je ne le voudrais. Je connaissais rapidement les autres pour soit les avoir croisé dans les couloirs de l’université, soit pour avoir passé une bonne soirée avec elles. Les gars étaient en train de dévisager toutes les filles sans exception alors que j’essayais de regarder quelque peu ailleurs. Le serveur nous apporta des verres de tequila après avoir déposé la commande des filles sur leur table et alors que je m’emparais de mon verre, j’entendais l’un de mes amis assis à côté de moi s’adresser aux jeunes femmes.

Du coin de l’œil, j’avais vu qu’il parlait de cette blondinette, Enorà, lui demandant qui d’entre nous l’intéressait. Connaissant la demoiselle, je savais parfaitement ce qu’elle allait dire et entendre ses paroles ne me surpris donc guère, mais je faillis tout de même m’étouffer en avalant d’un cul sec le liquide que contenait mon verre. Reposant ce dernier sur la table, je me tournais vers la jeune femme pour lui adresser un sourire et c’est là que je sentis mon cœur faire un bond dans ma poitrine et battre un peu plus fortement. Je m’apprêtais à faire une réflexion, mais mon pote me devença. « Désolé ma belle, mais il est déjà pris, tu devrais plutôt t’intéresser à quelqu’un de plus libre et de bien plus beau que lui. » Je ne pus m’empêcher de mettre un coup de pied à ce dernier tout en haussant les épaules en regardant Enorà alors que je lui adressais un grand sourire en même temps. Depuis notre rencontre, j’avais toujours su que cette fille m’attiré mais m’étant récemment mis en couple, je ne pouvais plus laisser ressortir mon côté séducteur et je refoulais tant bien que mal toute cette attirance que j’avais pour la jeune femme. Mais je savais parfaitement que d’ici quelques instants, nous serions tous sur la piste sans exception et connaissant Enorà, j’étais convaincu qu’elle ne resterait pas éloignée très longtemps de moi. Pour le moment, je lui glissais un clin d’œil discret sans perdre mon sourire en coin.

Sortir et laisser en quelque sorte tous mes problèmes de côté pendant une seule soirée, c’est tout ce que je demandais. Cette soirée promettait finalement d’être assez amusante et je ne regrettais donc en rien d’y être venu. S’était un peu la foire aux vins ici. Les filles jacassaient dans tous les sens en buvant leurs cocktails tandis que mes potes étaient là à se demander avec laquelle ils rentreraient pour la nuit. Je ne pouvais m’empêcher de sourire à leurs idioties et il fallait dire ce qu’il en était, quelques jours plus tôt, j’aurais très bien fais comme eux. Sans hésiter même, j’en aurais invité une à danser. Non, rectification, j’aurais invité Enorà à danser et j’aurais pu me laisser aller, me laisser guider par mes désirs sans m’attirer d’ennuis en quelque sorte. Alors que les minutes passaient, l’une des filles demanda à ses amies si elles voulaient danser et elles se levèrent donc toute à l’exception de la blondinette. L’une des jeunes femmes n’hésita pas à inviter l’un de mes potes qui fut bien heureux de cette proposition.

Elle demanda alors à Enorà si elle venait. « J’arrive après… » Un faible sourire se dessina sur mes lèvres alors que je jetais un bref coup d’œil à la belle tandis que mes potes se levèrent à leur tour pour aller danser avec les filles. Les regardant s’éloigner, je piquais l’un des verres de tequila encore plein qui était posé sur la table avant de me lever et de m’approcher de la blondinette afin de m’asseoir à ses côtés. « Alors, comme ça tu me choisiras. Tu m’en vois flatter. », lâchais-je sans perdre mon sourire en coin avant de rajouter quelques mots à la suite. « Et puis, je croyais que tu aimais danser. C’est plus le cas ? » Pour l’instant, je ne tentais rien de déplacer, mais il fallait dire que cela était dur de résister à mes désirs. Je savais où se trouvaient mes limites mais pour le moment, j’étais loin de les avoir atteint mais qui sait ce qui pourrait se passer dans les prochaines minutes. Après tout, il pouvait se passer un tas de chose en une simple fraction de seconde.

Tout comme Enorà, j’avais décidé de rester à l’écart du groupe pendant un court instant, histoire aussi de ne pas céder à la tentation de la piste et de me retrouver avec l’une de ses blondes pulpeuses habituée à me voir et qui n’hésiterait pas à se jeter sur moi tel un animal sauvage. Mais être en compagnie de la jeune femme s’avouait être bien plus dangereux que de danser avec l’une de ses poupées présente dans la boîte. Enorà était sans aucun doute ma plus grande faiblesse, celle qui sans nul doute était le plus grand danger pour mon couple et qui a tout instant pourrait faire basculer ma vie déjà bien chamboulée depuis quelques temps. Finalement, je m’étais installé aux côtés de la jeune femme, histoire de ne pas la laisser seule à sa table ni d’être moi-même seul. Je la voyais qui observait la nouvelle petite bande qui s’était formée sur la piste avant de tourner son visage vers moi suite à mes paroles. Je souriais un peu plus en voyant la jeune femme sourire à son tour. Oui, son sourire me faisait craquer, mais ça, je ne pouvais l’admettre, bien que j’étais convaincu que la blondinette le savait.

Un léger rire s’échappa de ma bouche, mais je ne perdais malgré tout rien de mon sourire. « Et si j’allais danser, tu viendrais avec ? », lui demandais-je alors tout en me pinçant rapidement la lèvre. Après tout, je n’allais quand même pas passer toute la soirée cloué sur cette chaise alors que mes potes s’amuser et danser, aux dernières nouvelles se n’est pas vraiment déplacé. Mais je savais parfaitement que les choses pourraient rapidement dérapées mais je savais qu’au fond, je serrais capable de reculer lorsque la situation deviendrait un peu trop déplacée. Par moment, je me sentais mal vis-à-vis de ma petite amie de réagir de la sorte, mais d’un autre côté, j’avais encore bien du mal à me débarrasser de ce rôle de séducteur qui me collait encore à la peau. En si peu de temps, je ne pouvais changer, mais j’avais fais pas mal d’efforts depuis peu. Mais ce soir, j’en oubliais presque dans quelle situation j’étais actuellement.

Au fond de moi, une légère pointe de peur pouvait se faire sentir. La peur qu’un beau jour, ma petite amie vienne à apprendre que j’avais un faible pour une autre fille qu’elle, la peur qu’elle ne vienne à me laisser tomber comme si je lui avais fais du mal. Jamais je ne m’étais autant rapproché d’une fille, jamais je n’aurais pensé que l’une d’entre elle aurait pu mettre mon cœur à nu comme elle avait su le faire, et pourtant, s’était bel et bien le cas. Je voyais Enorà répondre à ma question tout en baissant le regard avant de terminer son verre. Elle se leva alors pour intercepter le serveur, lui demandant de lui ramener un autre mojito et je souriais tout en me redressant à mon tour. La blondinette se dirigea vers la piste pour retrouver ses amies qui se déhanchaient depuis un petit moment et je marchais sur ses pas afin de me mêler à ma bande de potes pour commencer à mon tour à profiter de la soirée. Mais l’instant d’après, la blondinette tenta de s’approcher de moi, mais l’un de mes amis l’intercepta au passage, lui disant qu’il était là pour elle. Je l’entendais rire et je ne pus m’empêcher de sourire face à la situation.

Voyant le regard persistant de Norà sur moi, j’empoignais avec douceur le bras de la blondinette tout en regardant mon pote. « La brune te désire là-bas, occupe-toi donc d’elle et laisse-moi avec celle-ci. » Attirant donc la jeune femme contre moi, je finis par m’éloigner quelque peu de la bande afin d’être un peu tranquille. De toute manière, je savais qu’aucun d’entre eux ne se rappelleraient de quoi que se soit demain matin. D’ici la fin de la soirée, ils auront descendu encore une bonne dizaine de verres si ce n’est plus. En attendant, la seule chose qui comptait, s’était que j’étais en compagnie d’Enorà et que rien ne pouvait m’atteindre. Je commençais donc à danser alors que mon corps était presque collé contre celui de la blondinette. Après tout, on n’est pas sur une piste de danse pour rester planter au beau milieu comme un piquet alors autant se lancer. Toujours rien de déplacé, danser était loin d’être interdit mais connaissant la jeune femme, j’étais presque convaincu qu’elle tenterait de me faire céder à la tentation. L’espace d’un instant, je me demandais si j’étais vraiment capable d’y résister, mais si je ne frôlais pas les limites que je m’étais fixé, je n’aurais jamais la réponse à mon incertitude alors autant se laisser aller. Au moins pour le moment.

Attirant Enorà vers moi afin de l’éloigner quelque peu de la bande, je finis par me retourner vers elle et la voyais ainsi sourire. Je ne pouvais m’empêcher de lui rendre son sourire alors qu’elle me remerciait d’avoir éloigné mon ami un peu trop collant. « C’est normal, je n’allais pas te laisser avec lui. » Mon regard croisa celui de Norà et pendant un instant, j’avais l’impression que le monde s’était arrêté. A présent, il ne restait plus que la jeune femme et moi sur une piste rythmée par la musique. Oui, l’espace d’un instant j’en oubliais tout. Mes amis présents un peu plus loin, le fait de récemment avoir appris que j’avais un jumeau, mais surtout, la situation dans laquelle j’étais actuellement avec ma copine. La relation que j’entretenais avec Enorà était assez compliquée. Des amis ? Oui c’est ce que nous étions, mais au fond, je savais qu’il y avait plus que cela, que d’être de simples amis me laissaient en quelque sorte sur ma faim. « J’espère que je pourrais te remercier comme il se doit… »

Un fin sourire se dessina aux coins de mes lèvres en entendant les paroles de la blondinette qui semblait jouer les innocentes. Je savais que cela était loin d’être innocent, surtout que ces paroles sortaient de la bouche de la belle et qu’entre nous, les sous-entendus étaient rois. « Je n’en doute pas une seule seconde. » Moi la provoquer ? Ah ben non, pas du tout voyons (a) J’avais dis cela tout en me collant contre le corps d’Enorà afin de poser avec délicatesse mes mains sur les hanches de cette dernière. Ok, ça commençait à être un peu déplacé mais comme si un coup de vent était passé, j’en oubliais presque ce détail et j’avais décidé de me laisser aller pour voir jusqu’où je pourrais aller avec la jeune femme avant que les choses ne dérapent. Oui aujourd’hui, j’avais envie de me tester plus que jamais et l’occasion était parfaite alors autant ne pas laisser échapper ma chance.

Entre jouer au basket et jouer avec Enorà, il n’y avait pas grande différence. Soit on perdait, soit on gagnait le jeu et pour l’instant, s’était match nul en quelque sorte, mais il fallait batailler pour ne pas se faire devancer par l’adversaire. Mon adversaire à cette heure ? Mon désir de vouloir aller plus loin avec la blondinette. J’étais bien heureux de m’être éloigné du groupe en compagnie de la jeune femme car avec mes potes tout autour, jamais je n’aurais pu tester mes limites à cet instant et sans nul doute serrais-je en train de m’ennuyer dans mon coin sur la piste. Je n’aurais eu plus qu’à retourner à la table où nous étions installés un instant plus tôt sans broncher et regarder les autres s’amuser pendant que je m’occupais à m’assommer à coup de tequila.

Ayant rapproché mon corps de celui de Norà et ayant de plus, posé mes mains sur ses hanches, je voyais la jeune femme m’observer avec son sourire en coin qui me faisait craquer à chaque fois. « Tu sais que tu joues avec le feu, là ? » Je n’eus pas le temps de répondre que ses mains se plaçèrent autour de mon cou, faisant ainsi en sorte que nos visages sont à quelques centimètres l’un de l’autre. « Du moment que je ne me brûle pas, je peux continué à jouer autant que je veux… », lâchais-je en un souffle qu’elle pourrait tout de même entendre malgré le son élevé de la musique. Rapprochant un peu plus mon visage du sien, mes lèvres frôlèrent rapidement les siennes avant de se glisser dans son cou sur lequel je commençais à déposer de tendres baisers, suçotant délicatement chaque parcelle de la peau de sa nuque.

Séduire, conquérir des filles, c’est tout ce à quoi s’était résumé ma vie suite à mon départ de Los Angeles pour Cambria. Je voyais cela comme étant un défi car chaque fille est plus ou moins difficile à séduire, elles ont toutes différents caractères, différentes manières d’être et c’est là où je trouve mon plaisir dans ce jeu. Mais avec Enorà, tout semble plus différent. J’ai l’impression de prendre un plus grand plaisir à la séduire elle plutôt qu’une autre. Oui, j’adore jouer avec la blondinette il fallait l’avouer, et ce même si j’étais en couple depuis quelques temps. Notre jeu en valait la peine à vrai dire et c’est peut-être bien sur ce jeu là que se terminera une bonne fois pour toute ma vie de débauche. Je ne sais pas jusqu’où tout cela ira, ni quand cela se terminera ni bien même où ça me mènera et à vrai dire pour l’instant, je n’avais pas envie d’y penser. Pour l’heure, je me concentrais uniquement sur l’instant qui s’offrait à moi, savourant pleinement chaque baiser que je venais à déposer dans le cou de la jeune femme. Sa main sur ma nuque, je pouvais senti la pression de ses doigts sur ma peau qui firent en sorte que mon corps se rapprocha encore un peu plus du sien.

« Moi, je te le dis, tu joues avec le feu, Rider… » Mes lèvres quittèrent son cou pour finalement observer Enorà dont j’agrippais toujours les hanches. Je voyais un sourire se dessiner sur ses lèvres alors que j’en esquissais un à mon tour. Je pouvais me rendre compte à quel point nos deux visages étaient proches l’un de l’autre et il fallait dire que la tentation de goûter à ses lèvres se faisait de plus en plus pesante. J’essayais de faire taire ce désir qui se voulait de plus en plus ardent en moi. « Avoue que ça te plait Norà… » Je venais de dire ces quelques mots en un faible murmure au coin des ses lèvres mais il était vrai que je jouais plus que jamais avec le feu à cet instant. Même le désir grandissait en moi, je ne pouvais aller plus loin, je savais que ma limite était là et une soudaine impression se fit ressentir en moi, comme si Enorà allait me gifler pour m’arrêter dans mes gestes. Impression qui j’espérais, s’avérerait être fausse.

Dire non à ses désirs s’était un peu comme dire non à une tablette de chocolat, s’était tout simplement impossible et actuellement, je savais que je n’étais pas très loin de tomber dans ce piège que je me tendais à moi-même. Mon regard dans le sien alors que je lui adressais quelques mots, Enorà préféra regarder ailleurs, me disant que cela n’était pas raisonnable. Je le savais mieux que personne, mais il était difficile de ne pas résister à la blondinette devant mes yeux. Sa main posée sur ma nuque se retrouva en un rien de temps contre ma joue alors que j’étais quelque peu sidéré par les paroles qu’elle vint à me dire à cet instant.[b] « Mieux vaut qu’on garde nos distances… »[b] Je n’arrivais pas à y croire, elle était en train de faire marche arrière et je détestais littéralement que l’on me résiste. A cet instant, mon côté séducteur ne pouvait que ressortir. « Ah ouais vraiment ? Je doute fort que tu puisses rester trop longtemps à plus de cinquante centimètres de mon corps… » J’esquissais un sourire charmeur à Enorà alors que mes mains virèrent légèrement vers le bas de son dos. Bon d’accord, là je commençais peut-être à aller trop loin mais après tout, je n’étais qu’un homme, j’avais aussi des besoins et puis là, j’avais l’impression d’être intouchable, comme si rien ni personne ne pourrait nous arrêter ou même encore nous voir dans une telle situation. En fait, j’étais littéralement en train de perdre la tête et il fallait que quelqu’un me mette une bonne claque ou un bon coup sur le crâne pour que je puisse reprendre mes esprits.

Le mot qui qualifiait le plus Enorà pour moi ? Inaccessible. Cette femme relevait être un défi à elle toute seule mais se n’était pas pour autant que je baissais les bras. Enorà était le genre de femme qui ne se laissait pas avoir par n’importe qui et sans doute pas par un mec déjà casé avec une autre fille. C’est vrai, à quoi se résumait ce jeu entre nous puisqu’au final, elle n’aurait rien de moi alors que pour ma part, je me mettais en danger. Mais pour le moment, mon cœur n’avait vraisemblablement pas suivi la dictature imposée par ma relation de couple et préféré largement laisser mon côté playboy ressortir. Ma faiblesse d’esprit m’avait bien souvent joué des tours bien que j’essayais de passer par-dessus tout cela, une pointe de moi était toujours accrochée à ma petite amie car sinon, je serais allé beaucoup plus loin dans mes gestes. J’entendais ses paroles et je ne pouvais qu’affirmer ses dires. « Tu devrais le savoir à force… » Je glissais mes mains sur le bas de son dos, gardant la blondinette collée contre mon corps et je l’entendais alors soupirer. « Putain, Rider… » Nos visages s’étaient dangereusement rapprochés mais sur ce terrain là, je ne pouvais me risquer plus loin. Mes lèvres restèrent proches de celles de la jeune femme sans pour autant ne serrait-ce que les frôler. Mais jouer, j’aimais ça car c’est seulement à cet instant que je pouvais oublier tout ce qui me tracassait, tous ces petits soucis auxquels je ne voulais pas faire face. Mais finalement, je me rendais toujours compte que rien n’allait, que peu importe ce que je faisais j’étais coincé. Oui, jouer ça allait bien trois secondes mais après, la vérité viendrait une nouvelle fois à me frapper de plein fouet. Mais bon, il y a toujours un moment où le jeu prend une place trop importante et s’était actuellement. Je suffoquais de ce désir de séduire Enorà.